Créer un album : gérer la production et la comptabilité d’un projet musical

La production d’un album est un projet ambitieux, mais aussi complexe sur le plan financier. Au-delà de la création artistique, il s’agit d’un véritable investissement qui nécessite une planification rigoureuse pour maximiser les chances de succès. Chez DMS Expert-Comptable, nous accompagnons les musiciens et les producteurs dans cette aventure pour assurer une gestion optimale des aspects comptables et fiscaux, afin que vous puissiez vous concentrer sur la musique.

Étape 1 : Budgétiser la production de l’album

La première étape pour produire un album est de définir un budget précis. Ce budget doit prendre en compte plusieurs éléments :

• ‍Coûts de studio : L’enregistrement d’un album représente souvent l’une des dépenses les plus importantes. Selon les studios, les tarifs peuvent varier entre 500 et 2000 € par jour. Un artiste qui souhaite enregistrer 10 morceaux doit donc prévoir un budget significatif pour le temps en studio.‍
• Mixage et mastering : Une fois les morceaux enregistrés, le mixage et le mastering viennent compléter le processus. Ces services peuvent coûter entre 200 et 1000 € par morceau selon le niveau de qualité recherché.‍
• Musiciens et techniciens : Si des musiciens supplémentaires ou des techniciens (ingénieurs du son, producteurs) sont requis, leurs cachets doivent être intégrés au budget. En France, un musicien peut facturer entre 150 et 500 € par session selon son expérience.‍
• Frais de distribution : La distribution digitale (sur des plateformes comme Spotify ou Apple Music) et physique (vinyles, CD) comporte aussi des coûts. Les services de distribution peuvent facturer un abonnement annuel ou prendre un pourcentage sur les ventes (souvent autour de 10%).‍
• Marketing et promotion : Pour promouvoir un album, des dépenses en marketing (presse, réseaux sociaux, publicités, clips vidéo) sont à prévoir. Cela peut facilement représenter 20 à 30% du budget total de l’album.

Étape 2 : Choisir le bon statut juridique

La question du statut juridique est cruciale pour encadrer les revenus générés par un album. Deux options courantes pour un artiste sont l’auto-entreprise ou la création d’une société (EURL, SASU).

• ‍Auto-entrepreneur : Un statut simple et rapide à mettre en place, mais qui peut être limité en cas de forte croissance des revenus. Les charges sociales sont calculées en fonction du chiffre d’affaires (22% pour des activités artistiques).‍
• Société (EURL, SASU) : Créer une société permet de mieux structurer les finances, de déduire davantage de frais (matériel, déplacements, promotion) et d’optimiser les bénéfices. Par exemple, la TVA récupérable sur les achats professionnels est un avantage non négligeable dans ce cadre.

Exemple : Lors de la production de son premier album, l’artiste Pierre décide d’investir 20 000 €. En auto-entrepreneur, il pourrait difficilement déduire la totalité de ses dépenses. En revanche, avec une SASU, il peut déduire ses frais d’enregistrement, ses dépenses publicitaires, et récupérer la TVA payée sur ses achats.

Étape 3 : Optimiser les déductions fiscales

Un album engendre des coûts, mais un bon accompagnement comptable permet de les optimiser sur le plan fiscal. Chez DMS, nous aidons nos clients à identifier les frais professionnels déductibles, afin de réduire l’imposition.

• ‍Les frais déductibles : Les dépenses liées à la production (enregistrement, matériel, déplacements pour les tournées promotionnelles, etc.) sont considérées comme des frais professionnels et peuvent être déduites de votre chiffre d’affaires. Cela permet de diminuer l’impôt dû sur les bénéfices.‍
• Amortissement du matériel : Les instruments de musique, équipements de studio, ou ordinateurs peuvent être amortis sur plusieurs années. Par exemple, un ordinateur acheté 3000 € peut être amorti sur 3 ans, ce qui permet de réduire chaque année l’imposition liée aux revenus de l’album.

Étape 4 : Anticiper les revenus de l’album

Les revenus d’un album peuvent provenir de différentes sources : ventes physiques, streaming, concerts, ou encore droits d’auteur. Il est essentiel de bien les anticiper pour éviter les surprises fiscales.

• ‍Les royalties de streaming : Les plateformes de streaming reversent aux artistes des royalties basées sur le nombre d’écoutes. Ces revenus peuvent être irréguliers, et il est nécessaire de bien les déclarer. Par exemple, Spotify paye environ 0,003 € par écoute. Un album qui génère 1 million d’écoutes rapporterait environ 3000 €.‍
• Les droits d’auteur : Les droits perçus via la SACEM sont une autre source de revenus importante pour les artistes. Un expert-comptable peut vous aider à gérer ces droits et optimiser leur traitement fiscal.

Étape 5 : Prévoir le financement du projet

Il est possible que les fonds nécessaires à la production d’un album ne soient pas immédiatement disponibles. Plusieurs solutions existent pour financer ce type de projet :

• ‍Subventions et aides : Il existe en France de nombreuses aides pour les projets artistiques, telles que celles du Centre National de la Musique (CNM) ou les subventions des collectivités locales. DMS peut vous accompagner dans la demande de ces aides et leur intégration dans votre budget.‍
• Crowdfunding : De nombreux artistes choisissent de financer une partie de leur album via des plateformes comme KissKissBankBank ou Ulule. Les fonds récoltés sont considérés comme des revenus et doivent être intégrés dans la comptabilité du projet.

Pourquoi choisir DMS Expert-Comptable pour votre projet musical ?

Chez DMS Expert-Comptable, nous comprenons les spécificités du secteur musical et de la production d’un album. Nous vous accompagnons à chaque étape, de la budgétisation à l’optimisation fiscale, en passant par le choix du statut juridique. Grâce à notre expertise, nous vous permettons de maximiser vos profits tout en évitant les pièges comptables et fiscaux.

Témoignage de client :

“DMS m’a aidé à structurer la production de mon album de manière beaucoup plus professionnelle. Grâce à leur accompagnement, j’ai pu optimiser mes dépenses et éviter des erreurs fiscales qui auraient pu me coûter cher.”

– Sarah, chanteuse et compositrice.

Vous avez un projet d’album ? Contactez DMS pour une consultation gratuite et découvrez comment nous pouvons vous aider à le concrétiser sereinement.